08/02/2020

Rien ne s'oppose à la nuit

Ça commence avec une porte dans le mur en face de mon lit.
Elle n'est ni vraiment visible, ni vraiment sécrète. Elle est là, blanche et moche. (et débouche sur un mini-cagibi, coincé dans le mur de la cage d'escaliers, qui me sert de placard à culottes, chaussettes et sacs à mains...)
Je l'ai laissée telle quelle un certain temps, puis je l'ai habillée d'un beau papier peint à motifs "cadres".
Petit à petit j'ai ajouté des photos, des dessins, des morceaux de tissus...



Finalement, j'ai tout enlevé.

Et depuis quelques années, les cadres me regardent.


La découverte des dessins d'Aude - Trois petits riens m'a d'abord entrainée dans une phase de tee-shirts brodés, puis j'en ai fait un que j'ai accroché dans "l'atelier", et peu à peu l'idée est née.





J'ai commencé par la dame au jean troué, à qui j'ai mis des lacets métallisés.






J'ai gardé le truc : une touche de brillant dans chaque dessin. Il y a donc les lacets, le chouchou et enfin le pull.





Je voulais aussi des mots sur ce mur. La phrase s'est imposée : pour Bashung, pour Delphine de Vigan, pour sa sonorité, pour tout en fait...





J'ajouterais bien du Prévert, mais je n'arrive pas à me décider...
Le temps que je choisisse, ce sera sûrement pour un autre projet.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire