Elle n'est ni vraiment visible, ni vraiment sécrète. Elle est là, blanche et moche. (et débouche sur un mini-cagibi, coincé dans le mur de la cage d'escaliers, qui me sert de placard à culottes, chaussettes et sacs à mains...)
Je l'ai laissée telle quelle un certain temps, puis je l'ai habillée d'un beau papier peint à motifs "cadres".
Petit à petit j'ai ajouté des photos, des dessins, des morceaux de tissus...
Finalement, j'ai tout enlevé.
Et depuis quelques années, les cadres me regardent.
La découverte des dessins d'Aude - Trois petits riens m'a d'abord entrainée dans une phase de tee-shirts brodés, puis j'en ai fait un que j'ai accroché dans "l'atelier", et peu à peu l'idée est née.
J'ai commencé par la dame au jean troué, à qui j'ai mis des lacets métallisés.
J'ai gardé le truc : une touche de brillant dans chaque dessin. Il y a donc les lacets, le chouchou et enfin le pull.
Je voulais aussi des mots sur ce mur. La phrase s'est imposée : pour Bashung, pour Delphine de Vigan, pour sa sonorité, pour tout en fait...
J'ajouterais bien du Prévert, mais je n'arrive pas à me décider...
Le temps que je choisisse, ce sera sûrement pour un autre projet.
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