26/03/2020

Paroles

Il y a quelques temps, je montrais ici un projet déco réalisé pour ma chambre.
Depuis un moment déjà, je vous bassine avec le travail d'Aude (oui oui, je l'appelle Aude comme si je la connaissais !) : non seulement j'aime ses dessins -que je reproduis allègrement grâce à son livre et ses kits- mais j'aime aussi beaucoup son travail sur les mots.
Cela m'avait inspirée pour la touche de Bashung sur mon mur.

Sur ce mur, ou ailleurs, je voulais du Prévert.

J'aime Prévert.
Pour sa beauté, sa concision, son absurdité.
Pour "Je suis comme je suis".
Pour son travail avec mon si cher Miró.
Pour "Les paris stupides".
Pour sa clope au coin du bec. 
Pour son engagement.
Pour Barbara et la pluie sur Brest.
Pour ces moments où, gamine, ma mère -la vraie- me le lisait pour m'endormir.
Pour ce Folio qu'elle avait acheté cinq francs en 1975 et qui depuis presque vingt-quatre ans m'accompagne.
Et puis, pour...
Et aussi...
Et pour "Paris at night".
Maman me le lisait.
Moi-même j'ai osé le lire à un amoureux, a long time ago.
Ces fameuses trois allumettes...

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